Pourquoi étudier l’Arctique et protéger sa biodiversité ?
L’Arctique est une région sentinelle du changement climatique. Sa biodiversité riche et méconnu est au coeur des enjeux environnementaux, politiques et économiques actuels..
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L’Arctique est une région de 16,5 millions de km² aux confins du pôle Nord occupé en son centre par l’océan glacial Arctique, d’une superficie équivalente à cinq fois celle de la mer Méditerranée. Les conditions de glace et de nuits longues et intenses : 5 à 6 mois de nuits polaires par an à ces latitudes, sont à l’origine d’une biodiversité singulière.
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L’Arctique est une région de 16,5 millions de km² aux confins du pôle Nord occupé en son centre par l’océan glacial Arctique, d’une superficie équivalente à cinq fois celle de la mer Méditerranée. Les conditions de glace et de nuits longues et intenses : 5 à 6 mois de nuits polaires par an à ces latitudes, sont à l’origine d’une biodiversité singulière.
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L’Arctique est une région de 16,5 millions de km² aux confins du pôle Nord occupé en son centre par l’océan glacial Arctique, d’une superficie équivalente à cinq fois celle de la mer Méditerranée. Les conditions de glace et de nuits longues et intenses : 5 à 6 mois de nuits polaires par an à ces latitudes, sont à l’origine d’une biodiversité singulière.
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L’Arctique est une région de 16,5 millions de km² aux confins du pôle Nord occupé en son centre par l’océan glacial Arctique, d’une superficie équivalente à cinq fois celle de la mer Méditerranée. Les conditions de glace et de nuits longues et intenses : 5 à 6 mois de nuits polaires par an à ces latitudes, sont à l’origine d’une biodiversité singulière.
L’Arctique est une région sentinelle du changement climatique. Sa biodiversité riche et méconnu est au coeur des enjeux environnementaux, politiques et économiques actuels..
Qu’est-ce que l’Arctique ?
L’Arctique est une région de 16,5 millions de km² aux confins du pôle Nord occupé en son centre par l’océan glacial Arctique, d’une superficie équivalente à cinq fois celle de la mer Méditerranée. Les conditions de glace et de nuits longues et intenses : 5 à 6 mois de nuits polaires par an à ces latitudes, sont à l’origine d’une biodiversité singulière.
Fonte de la banquise arctique : une région sentinelle du réchauffement climatique
L’Arctique est l’une des régions les plus sensibles aux changements climatiques, la hausse des températures observées étant trois à quatre fois plus rapide qu’ailleurs sur la planète. La fonte accélérée de la glace de mer qui en résulte a des répercussions sur l’équilibre climatique mondial par le fait que la répartition des hautes et basses pressions est altérée. Le retrait rapide de cette banquise arctique est l’un des indicateurs tangibles les plus directs du réchauffement planétaire avec la montée des eaux.
On estime que chaque tonne de CO2 émise fait fondre 3 mètres carrés de banquise. La diminution de cette surface blanche réfléchissante de la banquise (l’effet d’albédo) au profit de l’océan bleu foncé augmente l’absorption de la chaleur par ce dernier, contribuant ainsi au réchauffement global en retour….
Une biodiversité aussi riche que méconnue dans l’océan glacial Arctique
La biodiversité marine en Arctique est vulnérable et unique comme ont pu le montrer les chercheurs embarqués sur Tara de 2009 à 2013 lors de l’expédition Tara Oceans.
La composition en bactéries et microalgues marines ne ressemble en rien à ce qu’ils ont pu observer et documenter dans les autres bassins océaniques de la planète, y compris l’océan Austral, froid lui aussi.
L’océan glacial Arctique semble avoir évolué séparément des autres alors même qu’il est bel et bien connecté. Les variations de la glace de mer influent sur les habitats des espèces, car la majeure partie de la production primaire, celle qui transforme l’énergie solaire en matière organique, se déroule dans et sous la banquise.
La préservation de cette biodiversité invisible est cruciale pour maintenir l’équilibre écologique de ce coin de la planète et notamment les espèces plus emblématiques du haut de sa chaîne alimentaire comme les ours polaires, les phoques, les narvals et autres orques ou cétacés.
La fonte des glaciers du Groenland, du Canada et de quelques îles de Sibérie quant à elle peut libérer des nutriments et des polluants dans l’Océan, affectant les écosystèmes. C’est aussi un phénomène que l’on observe à travers les apports d’eau douce massifs chargés en nutriments et polluants des méga fleuves russes et canadiens qui se déversent dans le bassin Arctique.
Tara Oceans
Analyses en cours
Premier voilier à faire le tour de l’Océan Arctique en une saison
Pour la première fois dans l’histoire, Tara et les chercheurs de l’expédition Tara Océans ont pu observer la biodiversité du plancton en arctique russe et canadien, et la comparer aux autres écosystèmes océaniques. Elle est unique, endémique de l’Arctique, si précieuse pour l’humanité.
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Tara Arctic
Archivée
Aux confins de l’Arctique, Tara le voilier le plus septentrional de l’Histoire
u003cpu003eLa jeune équipe Tara et le CNRS se sont lancés en 2006 dans une aventure humaine et scientifique hors norme : traverser l’océan Arctique en dérive avec la banquise pendant 18 mois dans le sillage du Fram, et y mener des recherches scientifiques sur le changement climatique avec la Commission Européenne.u003c/pu003e
Mais encore …
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