Test

Vendredi 27 octobre

Départ pour Porto. Portugal. L’aventure a commencé vers 9h du matin dans l’Orly bus, une vraie bétaillère. Les gens continuaient de rentrer pour s’entasser dans le bus qui ne partait toujours pas. J’étais comme dans une cage, cernée par des bras et des mains inconnues, livrée à l’odeur des autres, à la moiteur de ce début d’automne qui n’en finissait pas d’être tiède. J’ai fermé les yeux et essayé de me réfugier dans un monde intérieur. Le chauffeur a finalement démarré puis quelqu’un a eu l’idée de génie d’ouvrir la fenêtre. Quand l’air a enfin pénétré à l’intérieur du bus, l’effet a été immédiat et je me suis rappelé ce truc fondamental : là-bas, loin, à des centaines de kilomètres, il y a l’océan. Et moi pendant deux semaines je serai truffe au vent à sentir l’air marin et l’eau salée. Ce sera bon.

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